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Les sakura de Kôraken

Aujourd’hui, je suis allée au jardin Koishikawa Kôrakuen, avec des amies. La saison des sakura bat son plein et ne durera pas longtemps. Mieux vaut ne rater aucune occasion de contempler ces magnifiques cerisiers.

Le jardin Koishikawa Kôrakuen est très facile d’accès. Depuis la sharhouse Myôgadani, comptez une petite quarantaine de minutes de marche. Je vous le répète souvent : ma sharhouse est très bien située ! Bien sûr, si vous êtes pressé-e ou si votre condition physique ne vous permet pas de marcher sur une longue distance, rendez-vous à la station Myôgadani pour prendre le métro Marunouchi. Là, descendez à Kôrakuen : c’est la station qui vient après Myôgadani (lorsque l’on prend la Marunouchi direction Ogikubo) .
Kôrakuen, c’est un magnifique jardin qui nous fait remonter au temps d’Edo. C’est le jardin du seigneur Tokugawa Mitsukini. Le jardin de Kôrakuen figure parmi les neufs jardins classés au patrimoine national. Une richesse à préserver, pour que nous puissions tous admirer la beauté de la nature.

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Lorsque nous arrivons, dans la matinée, le temps est plutôt doux. Quoiqu’un vent frais nous rappelle qu’il n’est pas l’heure de bouder le manteau ! Le soleil se cache derrière les nuages. Cela ne nous empêche pas d’admirer les sakura. De nombreux Japonais et quelques touristes ont aussi fait le même choix.
Dès l’entrée , un cerisier pleureur nous accueille. Il est majestueux et invite à la contemplation. Les visiteurs d’un jour se rassemblent autour de lui pour prendre la pause. Nous attendons patiemment notre tour pour le photographier.
Nous sommes assez nombreux dans le parc. Il est cependant assez grand pour que nous n’ayons pas la sensation d’étouffer. C’est même le contraire : très vite, de petits groupes se forment et s’éparpillent. Nous prenons la direction de l’étang du lotus, avant de remonter vers les champs de riz. Car le jardin de Koishikawa Kôrakuen, ce sont aussi des terres cultivables. Excellent moyen d’entretenir les sols, de montrer aux jeunes générations la diversité de la nature.
Avais-je trop d’attentes ? Je dois avouer que j’imaginer un parc plus fourni en beaux cerisiers. Mais la nature ne se commande pas, et se dompte encore moi. Les sakura de Korakuen étaient finalement assez rares, ou plutôt, confinés dans des espaces bien précis. Mais l’on parle tant de ces allées inondées de cerisiers que j’imaginais le jardin de Koishikawa Kôrakuen à cette image. Après discussion avec mes amies, il semblerait que le jardin de Nakameguro soit plus fourni en sakura.
Qu’importe ! Le jardin de Kôrakuen vaut définitivement le détour. Il a en tout cas su me transporter au temps d’Edo. Un voyage qui restera dans ma mémoire.

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